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Monthly Archives: janvier 2009

Peace and Love

Je ne sais pas si c’est parce que je suis en train de penser au "Summer of Love" et à la guerre du Vietnam, mais je me dis, tout à coup, qu’il peut, finalement, sembler naturel et normal, c’est à dire sans que ça relève d’un égocentrisme pathologique, de préférer fumer un pétard plutôt que de se faire fumer par un pétard.
Oui, vous voyez, parfois tout s’explique.

Pascal

Bah, on peut dire que j’ai pas l’cul sorti des ronces…

Je vous laisse écouter mon vieil ami Neil Young et je refile au boulot…
Oui, car voyez-vous derrière mes airs désinvoltes et détachés, figurez-vous que je suis un raisonneur, un prévoyant qui n’aime pas laisser les choses en plan surtout, et ce n’est pas héroïque, quand elles concernent directement ma dignité d’être humain, c’est à dire finalement mon devoir de responsabilité métaphysique qui, comme chacun le sait ou le pressent, doit être au coeur même de l’identité de tout individu ne pouvant se satisfaire d’une animalité qui, certes, lui donne cette énergie qu’on nomme libido et lui fait supporter sa condition, mais le dote du même coup d’une conscience paresseuse et trompeuse le berçant d’une ignorance confortable et tiéde l’incitant toujours plus à croire qu’il est lucide pour la bonne et unique raison qu’il est capable de constater et de dire qu’il fait jour.
Non, pas de ça chez moi, pas de ça Lisette!
Ce n’est pas tellement que je veuille briller comme un pur cristal pris par le courant boueux de la vie, non (encore que quoi que…), mais je sais que l’échéance de 2012 nous fixe déjà et nous met en demeure de nous mettre au travail pour, l’heure venue,  pouvoir voter en conscience…
J’ai donc personnellement décidé d’étudier les mathématiques, la physique, la biologie, la chimie, la médecine, les philosophies, les théologies, les cultures et civilisations anciennes, l’astronomie, la géologie, la météorologie, l’océanographie, les littératures des cinq continents, la psychologie, la psychanalise et la psychiatrie ( là, je crois que je pourrai avoir un stage), les sciences occultes, la géographie et l’histoire, la cuisine, les sciences politiques et l’économie, etc, etc…Et tout ça, vous l’aurez compris, pour être bien sûr d’être conscient et en accord avec moi-même quand je ne voterai pas pour Nicolas Sarkosy dans quatre ans.
Qu’on me dise après ça que je ne suis pas un bon citoyen…

Pascal

Moi, ce que j’en dis

Compte tenu de tous ses objets inutiles qui sont proposés à la vente et qui correspondent à des besoins ou des désirs factices dénués de réalité profonde, il me semble qu’au lieu d’envisager la sortie de crise uniquement par la restauration du pouvoir d’achat, il serait bon pour le porte-monnaie de chacun de se rappeler qu’on a aussi le pouvoir de ne pas acheter.

Pascal

Sorry

Nuit blanche… Refait le monde à l’identique… Déçu… Trop fatigué…. Amitiés…

On n’a pas les mêmes rillettes

Imaginez-vous que je me serais laissé dire que dans mon entourage plus ou moins proche, certains auraient l’esprit si mal tourné et surtout si peu embarrassé par la subtilité de la nuance qui sied à la rigueur et à l’esprit de vérité qu’ils iraient jusqu’à prétendre et affirmer à qui se montrerait un tant soit peu à leur écoute que moi, je le répète, moi, je manquerais de dynamisme, d’esprit d’entreprise et que je me contenterais assez facilement de rester le cul collé à ma chaise pour bayer aux corneilles, faute de vrais corbeaux d’un noir profond aux vifs reflets bleus, genre clocher sous la lune si vous voyez un peu ce que je veux dire et qui n’est évidemment pas le fond de mon propos.
Voilà ce que je leur dis tout net à ces détracteurs de bas étages avec leurs imprécations aussi calomnieuses qu’engendrées par une acculturation manifeste leur masquant les secrets magnifiques de mon âme profonde et douce: la vraie vérité c’est que j’ai adopté ce qu’il est convenu d’appeler la "posture géostationnaire". Je ne bouge pas, soit, mais pourtant et néanmoins tout mon être se voue, tendu et attentif, à la rotation de la terre qui tourne autour du soleil qui, lui-même, file à une vitesse folle au sein de notre bonne voie lactée qui se déplace en direction d’une galaxie plus grosse qui finira par la bouffer en expédiant toutes nos petites affaires aux quatre coins de l’univers ne facilitant pas vraiment ces fameuses recherches dites dans l’intérêt des familles.
Alors, mesdames et messieurs les médisants de tout poil, il est bien évident qu’au vu de vos vieilles valeurs et de votre vile pensée obstruant par trop ce qui semble, chez vous, faire office de conscience, je ne peux raisonnablement vous demander d’accéder, sans palier, à ce que l’on nomme communément "intelligence", mais il me semble être de mon devoir de vous permettre d’entamer un approfondissement de votre philosophie générale en vous conseillant de méditer la sagesse qui suit: "quand on ne sait pas, on ne dit pas".

Na!

Pascal

Des fois, j’ai honte…

Il me parait étonnant, voire consternant, que malgré l’évolution des moeurs, et en particulier dans le domaine de l’acceptation lente mais progressive des diverses sexualités, les femmes à lunettes soient toujours une référence absolue au détriment des femmes qui ont une queue de cheval.
Mais, bon…

Pascal

De la musique avant toute chose…..

De la musique avant toute chose comme disait le pote poète et un brin ivrogne de Babel. N’allez pas croire que j’oppose un jugement moral au fait que Paulo ait eu le gosier en pente et qu’il aimait bien se le faire chatouiller par la fraiche mais fourbe absinthe qu’on édulcore comme un poison de Paradis; je ne serais sans doute pas le mieux placé pour ça, j’ai eu moi aussi mes années de grande soif, vous savez cette soif de l’âme qui jamais ne s’étanche et pire, qui s’entretient elle-même. Depuis j’ai cessé, mais il me semble bien ne pas avoir pondu un seul vers valide pendant cette période d’outre-monde… Donc, total respect pour Verlaine, ce sâcré soiffard de poète de mes deux… Elle a quand même de drôles de fréquentations notre Babel, soit dit en passant.
Bon, je n’étais pas venu ici avec l’intention de vous causer poésie et bibine, moi. Le problème, c’est que j’ai complètement oublié mon intention de départ… Un petit café devrait faire l’affaire, trois ou quatre tour de cuisine et je reviens…
Ca y est, j’y suis. Vous allez voir que ça ne méritait pas de se doper, mais que voulez-vous quand on perd le fil et ben… on perd le fil.
Pour faire court (parce que je vous entends déjà supputer que peut-être vous auriez autre chose à faire, que vous voulez bien être gentils mais qu’il ne faudrait quand même pas pousser mémère dans les orties…), je voulais simplement vous dire que la musique que je vais vous proposer au fil (tiens le v’là!) des longues années que nous allons encore passer ensemble, ça risque de faire un peu "Radio Nostalgie" pour ne pas dire exhumation des ruines d’une cause perdue. Quand j’évoque une cause perdue, je fais allusion à ma jeunesse, époque lumineuse où nous étions un petit paquet à croire que notre joie de vivre, notre amour de la liberté et de la musique allaient suffire, pour peu que nous soyons sincères et authentiques, à changer le monde et le rendre meilleur.
Voilà, vous êtes préviendus, alors fragiles s’abstenir…

Pascal

Et si notre salut résidait dans la Méthode?

Depuis que j’emmerde tout le monde avec mes problèmes de téléchargements, de centrages, de photos natives d’Arles et j’en passe, j’ai cru remarquer que ceux d’entre vous qui ont eu la malice de s’en sortir ne s’en sorte pourtant pas de la même manière; chacun a ses trucs qui ne sont pas les trucs des autres. Je propose donc à l’heure qu’il est approximativement, de lancer un vaste mouvement de protestation solidaire pour qu’on puisse avoir accès aux canons de la pratique orthodoxe de Ouindo. Je n’en rajoute pas, parce que mon texte ayant toutes les chances de ne pas être publié, je ne voudrais pas que les plus politisés me reprochent d’avoir encore bossé pour des clous…

Pour voir ou entendre

S’il vous pied

 
Euh là, moi aussi j’aimerais bien, des fois, vous mettre une tite musique, comme ça, pour le fun… Mais, je sais même pas comment qu’on fait au juste.
 
Alors, si une âme généreuse (et désintéressée, parce qu’autant vous prévenir, vous n’obtiendrez pas un rouble de ma part, non mais quoi, vous vous croyez où, à la Samaritaine!!???) voulait bien m’indiquer par le détail la marche à suivre, il me semble que je n’en serais que plus serein et qu’une vie faite d’épanouissements succéssifs et complémentaires pourrait désormais se dérouler à mes pieds qui jusqu’à présent ont la particularité d’être grégaires et de se donner rendez-vous dans le même sabot; j’ai beau tenter de les humilier en leur répétant sans cesse qu’à deux il s’y prennent comme un pied, rien n’y fait, impossible de les mettre plus bas que terre, sauf à prendre un risque qui pourrait bien m’amener à creuser ma propre tombe, à savoir essayer de botter le cul de mes pieds, au mépris d’une perte d’équilibre spectaculaire qui pourrait s’avérer, comme je l’ai dit, possiblement mortelle…Et puis, mes pieds et moi on finirait allongés: match nul…Ha, ils ne se contentent pas de sentir, ils se sentent forts, les diables!
 En fait, il faut que j’avoue ma lâcheté, je crois bien, sans pouvoir le jurer car l’homme triste est faible, que je ne tenterai pas cette manoeuvre ultime et hasardeuse car l’idée de mourir de mes pieds m’est insurportable. Non, et puis vous imaginez l’épitaphe:" bien qu’ayant tout donné à la bonne marche du monde, il est mort de ses pieds dans sa Nième année, etc, etc…" C’est pas sérieux, non, c’est vraiment pas digne, c’est même un coup à ce qu’une enquête soit ouverte suite aux témoignages inquiets de gens qui auraient entendu, aux alentours du cimetière, des bruits difficilement définissables rationnellement, mais qui ressembleraient à s’y méprendre, si on en admet l’hypothèse, à des dentiers qui se fenderaient la gueule, comme ça, tout seuls, en pleine nuit. Ca relève du trouble à l’ordre public ça! Moi, je tiens à rester discret en toute circonstance et de plus je suis de ceux qui pensent que les histoires de pieds, ça  ne devrait quand même pas être les oignons des gendarmes; donc je le reredis, non et non!!!
 
Il me semble que bien que n’étant pas un ange, je mérite un autre destin, une chance: alors s’il vous pied, aidez moi!!!
 
Pascal