C’est pas le pied…

 

En cette période troublée par la crise et les guerres, je ne saurais trop vous conseiller de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour conserver votre sourire et votre bonne humeur.

Il va de soi que ce message ne s’adresse pas aux amputés de la jambe droite pour lesquels ça ne marchera pas et qui, quoi qu’ils tentent, seront toujours obligés de se lever du pied gauche.

 

 

Pascal

Où je prouve la supériorité de l’écrit sur l’oralité…

 

Oui, parce que tandis que vous bayez aux corneilles ou que vous prenez des futlités ( le problème de l’eau dans le monde, par exemple) pour des sujets centraux, moi, je défriche, je me creuse avec abnégation et opiniâtreté pour qu’un jour l’Humanité toute entière puisse enfin s’extraire de l’obscurantisme de l’gnorance et atteindre cette dignité métaphysique qui sera la marque de sa vraie grandeur.

Partant, la générosité et la compassion étant deux traits qui me caractérisent, je vous livre sans plus attendre le fruit de mes dernières recherches, recherches qui composent un vaste projet baptisé"Café-Clope" en référence aux techniques requises:

 

"S’il persévère, un poéte inconnu peut parvenir à se faire un nom, sauf s’il perd ses vers."

 

Vous avouerez que ça peut perturber plus d’un aveugle ne maitrisant pas le Braille.

 

 

 

Pascal

Encore une pensée qui va changer votre vie ( je suis vraiment trop bon avec vous)

 Tout à l’heure, mine rien, l’air dégagé, je me disais que finalement la "fuite en avant" ce n’était qu’une manière de prendre la vie "à reculons". Alors? Eh oui… Indéniablement.

 

 

Pascal

C’est pas encore aujourd’hui que je vais me faire une ampoule

Pourtant, au fond, je n’aime que la lumière, c’est la seule matière qui respecte l’esprit.

 

 

Pascal

Petite oraison un peu folle et pas gagnée d’avance

 

 

J’aimerais tant que mon espace intérieur ne soit que l’univers.

 

 

Pascal

 

 

 

 

Faut y arrêter, comme on dit dans le Bourbonnais…

Bah oui, vous ne pensez qu’à déconner… mais du coup, vous avez l’air d’oublier que si le mur de Planck fait six mètres ou plus, ça veut dire qu’on est en prison, captifs de l’mmense immensité ( peut-être plus si ça se trouve, hé oui, on ne sait pas…) de l’univers.

Ben, moi, je vais vous dire une bonne chose, ça me donne envie de croire aux fantômes.

 

 

Pascal

Oui, ça pète pas haut mais moi, au moins, j’essaie de comprendre….

Si j’en crois ce qu’on nous raconte, Il n’y a pas de doute, une crise c’est comme la constipation, le plus dur est toujours à venir.

 

 

Pascal

Haaa… Enfin le PS est requinqué en deux

Depuis le referendum, on s’en doutait un peu mais maintenant c’est officiel, le parti socialiste est schysophrène.

Personnellement, je regrette un peu l’élection de Matine parce qu’avec Golène on serait passé pour des charlots aussi mais, au moins, on serait passé pour des charlots contents, hilares. Rappelez-vous le coup de la démocratie participative sans la moindre évocation de la suppression des services secrets et autres officines: poilant, non? Et cette invocation hystérico-mystique de la fraternité reprise en choeur: c’est ludique mais c’est du lourd, du concret.

Avec Martine finies les grand-messes de la rigolade.

 

 

Pascal

Parce qu’on ne peut pas toujours rigoler (mais on devrait)…

 

Je crois avoir enfin compris pourquoi je suis toujours profondément impressionné et troublé par les gens que je rencontre ou que je croise. Ce n’est pas uniquement dû à ma timidité ou la surprise d’être face à des individus différents de moi et totalement originaux, c’est aussi que d’emblée, ils me semblent faire partie de cette extériorité que je n’arrive jamais complètement à investir. Ils me semblent donc mieux nés, plus réalisés et plus vivants que je ne le suis, tout ficelé dans les limites de mon corps.

Mais rassurez-vous, je ne manque pas d’ampathie, il suffit que vous me parliez pour que vous deveniez, vous aussi, des êtres mortels et souffrants, désespérants…

 

 

Pascal

 

 

 

Et si je taquinais les filles, moi…

 

Après une analyse longue et approfondie, j’ai pu tirer un bilan honnête de mes activités à la maison. Force est de constater que, parmi tous les travaux domestiques et ménagers, c’est toujours moi qui, spontanément, assume la lourde et exaspérante mission de rechercher puis de retrouver la zappette. C’est pas juste!

 

 

Pascal